Loin le temps des fiers ménestrels
Qui chantaient dames au teint de lait,
Loin le temps des chants des rondels
Qui éclairaient les longues veillées
Dans la nuit s'élève un chant d'antan
A la voix pure aux vers cristallins
Dans la nuit s'élèvent mots anciens
Qui font danser les ombres du Temps
Une damoiselle au voile blanc
Chante charmants accords d'un refrain
Par nostalgie sereine au matin
D'un passé aux attraits envoûtants
Loin le temps des fiers ménestrels
Qui louaient dames au teint de lait
Loin le temps des chants des rondels
Qui enchantaient les longues veillées
A l'aurore une voix cristalline
Au chant d'azur aux vers rayonnants
A l'aurore paroles d'antan
Font danser du passé les lettrines
Damoiselle à la robe albatrine
Chante doux accords lancinants
Sur Vièle ancienne aux cordes d'argent
Par nostalgie et larme assassine
Loin le temps des fiers ménestrels
Qui chantaient dames au teint de lait,
Loin le temps des chants des rondels
Qui éclairaient les longues veillées
A mi-jour une voix diamantine
Au chant d'argent aux vers émaillés
A mi-jour une voix d'ors blessés
S'élève et la journée enlumine
Damoiselle à la joue ivoirine
Chante rondel aux accords muets
De son regard à jamais figé
Sous le soleil à l'âme opaline
Loin le temps des fiers ménestrels
Qui louaient dames au teint de lait
Loin le temps des chants des rondels
Qui enchantaient les longues veillées
Dans la nuit s'élève un chant d'antan
A la voix pure aux vers cristallins
Dans la nuit s'élèvent mots anciens
Qui font danser les ombres du Temps
Une damoiselle au voile blanc
Chante charmants accords d'un refrain
Par nostalgie sereine au matin
D'un passé aux attraits envoûtants
Loin le temps des fiers ménestrels
Qui chantaient dames au teint de lait,
Loin le temps des chants des rondels
Qui éclairaient les longues veillées
©eryndel