Venez, entrez dans la danse des rimes ! Poèmes mélancoliques ou joyeux, sombres ou idylliques, il y en a pour tous les goûts. En espérant que vous prendrez plaisir à les découvrir et que certains vous plairont, je vous souhaite une bonne lecture.
Vous pouvez également, si vous le souhaitez, découvrir mes romans et nouvelles sur mon autre blog : La plume d'outre-rêve.

dimanche 11 avril 1999

Les rêves du chat

Composé le 11 avril 1999, ce poème (le deuxième que j'aie écrit) faisait partie, à l'instar du précédent, d'un devoir d'écriture de quatrième. Une fois encore, mon inexpérience d'alors en matière de poésie est visible, même si on y voit déjà apparaître un de mes thèmes favoris - le rêve, la magie d'un instant de bonheur contemplatif.



Le félin aux yeux d'opale rêve,
Etendu au soleil tiède et
Doux. Il s'étire, bâille, se recouche puis rêve
Encore. Il ronronne, beau et

Heureux. Ses yeux emplis de paillettes dorées
Se ferment à demi tandis que le bruit qui
Monte de sa gorge s'amplifie sans arrêt,
Emplit l'atmosphère de parfums qui,

Au contact du calme animal endormi,
Se mélangent et s'assemblent pour soudain
Devenir des rêves paisibles, à demi
Orgueilleux, fiers et étranges, et vains.

Alors le noble chat, bercé par le soleil,
Sans plus se soucier de son environnement,
Au milieu des rayons et des fleurs, lentement
Sombre enfin sans souci dans un profond sommeil.

©eryndel

samedi 10 avril 1999

Ciel d'été

Voici mon tout premier poème, écrit le 10 avril 1999... Il est loin d'être digne de ce qualificatif, mais c'est, malgré tout, le premier, et je lui attache donc une certaine importance, malgré sa médiocrité.




L'écume légère d'un nuage éclabousse
Le ciel bleu azuré,
Et sans cesse, par le soleil éclairée, mousse.
Puis le soir est tombé.

Le soleil rouge disparaît dans le ciel
Coloré d'or et de cuivre.
La lune impatiente déjà sort et appelle
Les étoiles fraîches et ivres,

Tandis que le ciel se voile de noir
Pour mettre en valeur les petits miroirs
Qui dans ses beaux grands jardins s'ébattent

Et s'apprêtent à recevoir,
Vêtue d'or, d'argent et de moire,
La Lune, qui s'avance sans hâte.

©eryndel