Voici mon tout premier poème, écrit le 10 avril 1999... Il est loin d'être digne de ce qualificatif, mais c'est, malgré tout, le premier, et je lui attache donc une certaine importance, malgré sa médiocrité.
L'écume légère d'un nuage éclabousse
Le ciel bleu azuré,
Et sans cesse, par le soleil éclairée, mousse.
Puis le soir est tombé.
Le soleil rouge disparaît dans le ciel
Coloré d'or et de cuivre.
La lune impatiente déjà sort et appelle
Les étoiles fraîches et ivres,
Tandis que le ciel se voile de noir
Pour mettre en valeur les petits miroirs
Qui dans ses beaux grands jardins s'ébattent
Et s'apprêtent à recevoir,
Vêtue d'or, d'argent et de moire,
La Lune, qui s'avance sans hâte.
©eryndel
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