Un silence palpable pèse sur les mers.
Une étouffante chaleur flotte dans les airs.
L'azur est recouvert par les nuages amers,
Les flots virent au noir, perdent leurs reflets verts
Et s'agitent à l'appel du vent soudain brutal,
Qui tel un général commandant une armée,
Soulève flots d'acier et lames de métal
Contre un banc de rochers, forteresse assiégée,
En hurlant aux troupes d'en haut floconneuses
De libérer leurs foudres sur la mer torturée
Qui se tord de douleur et enfle sans arrêt,
Dans le vain espoir d'atteindre les coléreuses
Nuées. Peut-être réussit-elle enfin, toujours
Est-il qu'ils éclatent, déversant soudain des
Larmes diluviennes, mais ripostent toujours
Aux attaques marines. La tempête en effet
Est un combat entre les éléments furieux,
Un éternel combat qui, interrompu par
L'astre radieux, recommence toujours car
La haine s'attise du temps qui passe aux feux.
©eryndel
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