Le vent gelé plane sur la cité,
La bise gifle les arbres courbés,
Nous glace de froid et d'effroi
Et tout autour de nous tournoie.
Et il siffle sans cesse,
Comme un serpent nous blesse,
Le vent sans foi
Le vent sans loi
Mais les nuages enfin
De gris deviennent blancs
Et du ciel viennent soudain
De fines étoiles d'argent,
De doux flocons assourdissant le cri
De ce vent violent qui trouble la nuit.
©eryndel
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