Une rose plus blanche qu'un nuage blanc
Pleurait telle le cygne se sachant mourant.
Elle évoquait en pleurs sa liberté passée :
"Si peu que je le fusse, car liée à la terre,
Du moins j'étais bien libre, et non pas prisonnière
Dans un vase de verre ou je mourrai fanée."
Coupée de ses racines et de la terre mère
Qui l'avait élevée, jamais ne guérirait
La rose blanche amère aux pétales de lait.
Elle, déjà lacée dans l'urne funéraire,
Mourrait sans plus revoir les beaux nuages blancs,
Le ciel bleu éclatant, et les cygnes chantants.
©eryndel
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