Dans son nid de bois doublé de satin, le stylo plume attend d'être pris en main pour prendre son envol au-dessus du papier.
Le bec doré de ce cygne des stylos dirige le ballet des mots avec une grâce telle que la scène où il danse en conserve à jamais un souvenir marquant.
Il est l'ami des poètes, celui qui dessine leurs rêves enluminés en lettres noires, celui qui fixe dans l'encre les visions fugitives d'un monde sublimé par la Muse.
Sans lui, ces songes, ces mondes auxquels seule l'imagination peut accéder seraient perdus, car chacun ne se montre qu'une fois sans le secours des mots, et s'enfuit, farouche, dès que le stylo plume a achevé son portrait.
©eryndel
Bonjour Eryndel
RépondreSupprimerJe suis contente de pouvoir lire cette jolie prose en me promenant sur ton blog. A mon avis la muse sans sa plume, et la plume sans la muse ils ne seraient rien... ils sont complémentaires. Avec une plume on peut écrire partout, chiffon, papier, mur ext... mais la muse qui est cachée au fond de nous, si on fait mine de ne pas l'entendre, elle ne sort pas de notre fond intérieur...bien sûr ce n'est que mon opinion.
Bonne journée Eryndel
Amitiés
Bonsoir Arlette,
RépondreSupprimerTu as raison, je pense. Ne pas écouter la Muse, c'est perdre les idées qu'elle veut nous souffler à cet instant précis où elle nous appelle.
Amitiés