En marchant
Lentement
Dans les champs
Eclatants
Où sommeillent
Les abeilles
Au soleil
Sans pareil
En marchant
Lentement
Dans les champs
Eclatants
Vers le ciel
Irréel
Mon âme déploie ses ailes
L'Azur aux eaux profondes m'attire et m'inspire
Et mon regard levé s'y abreuve et s'y noie.
Mon coeur battant qui tend vers lui rêve et soupire :
Que ne puis-je atteindre les nuages de soie !
Vers le ciel
Irréel
Mon âme déploie ses ailes
Que ne puis-je voler vers l'azur vaste et bleu...
Je m'y rends en pensée mais ne puis le toucher
Cet infini limpide qui nargue mes yeux ;
En vain vers l'horizon je m'en vais le chercher.
Toujours lointain, hautain, il reste inaccessible.
J'y rafraîchis mon âme à défaut de mon coeur :
L'infini bleu des cieux sereins mais insensibles
Demeure indifférent aux soupirs et aux pleurs.
Vers le ciel
Irréel
Mon âme déploie ses ailes
L'Azur aux eaux profondes ignore mes soupirs
Mais mon regard levé sourit à ce qu'il voit :
Mon coeur battant résonne en moi des souvenirs
D'un étang de ciel bleu déniché dans un bois...
Vers le ciel
Irréel
Mon âme déploie ses ailes
En marchant
Lentement
Dans les champs
Eclatants
Où sommeillent
Les abeilles
Au soleil
Sans pareil
En marchant
Lentement
Dans les champs
Eclatants
©eryndel
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