Quand je lève les yeux, allongée sous les draps,
Et que par la lucarne contemple les cieux,
Je me laisse glisser dans l'obscurité bleue
Où veille l'astre pâle à l'onirique éclat.
Devant moi se déploient les astres merveilleux
Lors même que somnole la terre là-bas.
Je me sens si légère... et je leur tends les bras,
Apaisée par la nuit et le coeur bienheureux.
Quand je baisse les yeux, rêveuse, ensommeillée,
J'aperçois un carré de lumière dorée
– Fenêtre chaleureuse dans la nuit venteuse ;
Je me laisse glisser vers ma chère chambrée
Où m'attend patiemment mon lit aux draps douillets
Et sombre dans les limbes noires, nébuleuses.
©eryndel
Plaisir renouvelé de se laisse porter par ta douce poésie chère Eryndel, bises et bonne semaine à toi
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