Pour Inari.
Rocheuses solitudes couronnées de glace
Hors du temps, hors du monde
Loin des hommes et de leur agitation profonde,
Vous régnez, face à face
Avec l’Éternité.
Divinités de pierre aux robes enneigées
Hors du temps, hors du monde
Loin des cris de détresse et des guerres immondes
Vous siégez, pétrifiées,
Devant l’Éternité.
Impassibles géants aux durs flancs verdoyants,
Hors du temps, hors du monde
Où souffre et pleure une humanité moribonde
Vous Êtes, simplement,
Comme l’Éternité.
Immortelles montagnes, impassibles sommets,
Hors du temps, hors du monde
Quand un jour se tairont les hommes et leur faconde,
Vous serez toujours dressées
Face à l’Éternité.
©eryndel
Bonjour Eryndel ! J'aime beaucoup ce poème qui montre bien combien nous sommes petit face à la puissance et la majesté de la nature. Belle soirée et bises.
RépondreSupprimerJe suis heureuse de savoir qu'il t'a plu ! A très bientôt.
RépondreSupprimerun poètique coucou par ici
RépondreSupprimerJe retrouve ta poétique plume, Eryndel... Où étais-tu passée ? Etais-tu perdue dans ces hautes montagnes dont tu dresses ici un "portrait" évoquant leur puissance face à l'Homme ? (ta répétition d'un vers est du plus bel effet)...
RépondreSupprimerJe t'ai vue sur le blog d'Emmanuel et j'en suis ravie...
Si tu me redonnes ton lien, je reviendrai bien volontiers te lire.
Cathy
nb : j'ai quitté O.B. depuis peu...
C'est un peu ça, Cathy... Les montagnes sont si fascinantes qu'elles obnubilent tout et qu'il est difficile de leur rendre hommage comme il convient... Du coup, il m'a été difficile d'écrire depuis qu'elles m'ont capturé, en quelque sorte.
SupprimerAmitiés.
C'est très bien fait et magnifique
RépondreSupprimerMerci !
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