En soupirant, le jeune homme se redressa et contempla la page qu'il avait écrite, le regard fixe. Puis, avec un geste rageur, il la déchira avant de jeter un regard noir à son verre de jus d'abricot. Voilà deux heures qu'il était là, assis à la terrasse d'une brasserie, à consommer jus de fruit sur jus de fruit, sans parvenir à la trouver.
Son inspiration... sa muse fugitive refusait de lui ouvrir les portes de l'imagination.
Soudain, une bourrasque traversa la place, et son écrit détruit fut emporté. Papillons blancs aux ailes meurtries qui n'auraient jamais dû prendre leur envol... L'écrivain eut le sentiment qu'avec ces morceaux de papier, c'étaient les cendres de son talent qui s'en allaient.
©eryndel
Sublime j'ai aimé ton inspiration...
RépondreSupprimerAmitiés
Merci !
RépondreSupprimerAmitiés