L'ombre noire grondant sous le ciel angoissé
Semble se faufiler sous les sombres fourrés
De la mélancolie aux racines rampantes
Qui s'empare de l'âme envahie par l'attente
Loin paraît le bonheur à qui fut exilée
Loin paraissent les nuits sylvestres parfumées
Loin les danses d'antan sous la lune chantante
Souvenirs précieux mais lourds dans la tourmente
Solitude insensée qui pèse à mon exil
La foudre m'eût été plus clémente que toi
Ô ma seule compagne au regard vide et froid
Apaise ma douleur et brise-moi le coeur
Je ne veux plus sentir tristesse ni bonheur
Solitude insensée qui pèse à mon exil
©eryndel
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