Un rayon d'or dansant illumine les bois,
Etincelle soudaine de grâce et de joie
Révélant par moment dans le feuillage d'ombre
Des visages sans âge aux regards d'ambre froid,
Des visages d'argent, fantômes d'autrefois.
Elles sont là pourtant, les âmes de ces bois ;
Les Dryades d'antan qui nous laissent sans voix
Songent au clair de lune sur l'écorce sombre,
Un rayon d'or dansant
La nuit déploie son voile fleuri sur le bois ;
Les dryades s'éveillent une dernière fois
Pour danser dans la brume argentée sous les ombres,
Fugitives et frêles visions au yeux froids
Dont la ronde paraît au voyageur sans voix
Un rayon d'or dansant.
©eryndel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire