Un étang reflète la lune ;
Il pleut des feuilles d'ambre brunes
Tristes et pleines d'amertume
Alors soupire le silence
Un frémissement se répand
Tout autour des saules en transe
Où pleurent les feuilles safran
Marbrées de mort par la saison,
Noyées de rayons et de larmes
A l'agonie des floraisons
La lune de cet abandon s'alarme
Et les transforment en astres d'or.
©eryndel
Bonjour Eryndel,
RépondreSupprimerBel acrostiche un peu dans le goût d'Emile Nelligan...
Le net réserve parfois de bonnes surprises, la valse des rimes en est une.
Je vais donc continuer de découvrir le reste avec intéret.
Mille Mortis
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RépondreSupprimerMerci pour l'intérêt que tu portes à ce blog, Mille Mortis. Passe un bon dimanche.
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